les 14 stations du chemin de croix en image

LeChemin de Croix de Chepen's Mount est une œuvre religieuse sculpturale, considéré comme le deuxième plus grand "Via Crucis" en Amérique et le troisième au monde, avec LECHEMİN DE CROİX CONTEMPORAİN Le Chemin de Croix contemporain peut être utilisé de façons diverses : • Trois ou quatre stations par semaine tout au long du Carême. Deux ou trois stations par jour, pendant la Semaine sainte. Une célébration unique le Vendredi saint, ou s’en servir comme base d’un atelier sur le Vendredi saint. Les14 stations du Chemin de Croix. 1e station : Jésus est condamné à mort . 2e station : Jésus est chargé de sa croix . 3e station : Jésus tombe sous le bois de la croix . 4e station : Jésus rencontre sa Laligne B du RER d'Île-de-France, plus souvent simplement nommée RER B, est une ligne du réseau express régional d'Île-de-France qui traverse l'agglomération parisienne selon un axe nord-est / sud-ouest, avec deux embranchements. Elle relie Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV et Mitry - Claye au nord-est à Robinson et à Saint-Rémy-lès-Chevreuse au sud, Les14 stations du « Chemin de Croix » dans les 24 Heures de la Passion de notre Seigneur Jésus-Christ de Luisa Piccarreta La petite fille de la Volonté Divine Ô ma Mère, en regardant le visage de ton Jésus Comment Faire Des Rencontres À Montréal. La rue des pèlerins La Via Dolorosa commence à l'Est de Jérusalem, près de la Porte des Lions, et mène au Saint-Sépulcre. C'est une longue rue datant de l'époque romaine, par laquelle passent chaque jour des milliers de pèlerins, de touristes et de locaux. Les cris des vendeurs du bazar sont entrecoupés de chants et de prières des fidèles dans la rue la plus sacrée de Jérusalem. La Bible raconte comment Jésus-Christ parcourut cette route pavée et emblématique en portant la croix, depuis le moment où Ponce Pilate le jugea dans l'ancienne forteresse d'Antonia jusqu'au Saint-Sépulcre. En suivant les traces de Jésus lors de ses derniers instants, des milliers de pèlerins parcourent ces rues en s'arrêtant aux stations les plus importantes de la Via Dolorosa, aussi appelée "Chemin de Croix" ou "Via Crucis". La Via Dolorosa est divisée en 14 stations qui symbolisent chacun des moments clés de la Passion du Christ. Les "neuf stations de la croix" se trouvent à l'extérieur, tandis que les cinq autres se trouvent à l'intérieur du Saint-Sépulcre. Dans beaucoup de ces stations de la Via Dolorosa, des églises et des chapelles ont été construites pour commémorer chaque moment. Voici les stations les plus célèbres du Chemin de Croix La condamnation stations I et II. La première station du Chemin de croix marque le procès de Jésus par Ponce Pilate, suivi de la couronne d'épines et de la flagellation, qui donne son nom à l'Église de la Flagellation. Dans la deuxième station se trouve l'église de la Condamnation, où le Christ fut contraint à porter la croix. Les chutes de Jésus stations III, VII et IX. Pendant le chemin que Jésus a fait en portant la croix, il est tombé trois fois à terre. Dans chaque station, il existe des chapelles et des églises où les fidèles s'arrêtent pour prier et se souvenir de ces moments. Les rencontres stations IV, V, VI et VIII. Les Evangiles racontent que, le long de son étroit chemin, Jésus rencontra plusieurs personnes. La quatrième station représente la rencontre avec sa mère, la cinquième station marque le moment où Simon l'aide à porter la croix, la sixième station symbolise le moment où Véronique lui essuie le visage et la huitième station représente Jésus consolant les femmes de Jérusalem. Mort et crucifiement stations X, XI, XII, XIII et XIV. Les quatre dernières stations de la Via Crucis sont situées à l'intérieur de l'église du Saint-Sépulcre et représentent le moment où Jésus est dépouillé de ses vêtements, son crucifiement, sa mort, le retrait de la croix et l'enterrement. Une visite incontournable Bien que le Chemin de Croix soit un itinéraire conçu pour les plus fervants croyants, l'atmosphère qui règne dans cette rue de Jérusalem pousse n'importe quel touriste à parcourir ces nombreux mètres de trottoir pavé. La Via Dolorosa traverse également une grande partie de la Vieille ville, vous devrez donc la traverser à un moment ou à un autre lors de votre séjour. Les prières silencieuses des pèlerins, interrompues seulement par les cris des vendeurs musulmans du souk, créent un paysage unique à Jérusalem. IntroductionLes textes des méditations sur les quatorze stations du rite de la Via Crucis de cette année ont été écrits par quinze jeunes, âgés de 16 à 27 ans. Il y a donc deux principales nouveautés la première n’a pas son pareil dans les éditions du passé et concerne l’âge des auteurs, jeunes et adolescents neuf d’entre eux sont étudiants au lycée de Rome Pilo Albertelli ; la seconde consiste dans la dimension chorale » de ce travail, symphonie à plusieurs voix, aux tonalités et aux timbres divers. Ce ne sont pas les jeunes » qui existent, mais Valerio, Maria, Margherita, Francesco, Chiara, Greta…Avec l’enthousiasme typique de leur âge, ils ont accepté le défi qui a été proposé par le pape au cours de cette année 2018, dédiée en général aux jeunes générations. Ils l’ont fait avec une méthode précise. Ils se sont réunis autour d’une table et ils ont lu les textes de la Passion du Christ selon les quatre Évangiles. Par conséquent, ils se sont mis devant la scène de la Via Crucis et ils l’ont vue ». Après la lecture, respectant le temps nécessaire, chacun des jeunes s’est exprimé en disant quelle particularité de la scène l’avait frappé. Et ainsi il a été plus simple et naturel d’assigner chaque mots-clés, trois verbes, marquent le développement de ces textes surtout, comme on l’a déjà relevé, voir, puis rencontrer, enfin, on est jeune, on veut voir, voir le monde, tout voir. La scène du Vendredi Saint est puissante, même dans son atrocité la voir peut pousser à la répulsion ou bien à la miséricorde et donc, à aller à la rencontre. Justement comme fait Jésus dans l’Évangile, tous les jours, et aussi en ce jour-là, le dernier. Il rencontre Pilate, Hérode, les prêtres, les gardes, sa mère, le Cyrénéen, les femmes de Jérusalem, les deux larrons, ses derniers compagnons de route. Quand on est jeune, chaque jour donne l’occasion de rencontrer quelqu’un et chaque rencontre est nouvelle, surprenante. On vieillit quand on ne veut plus voir personne, quand la peur qui renferme l’emporte sur l’ouverture confiante. Peur de changer, parce que rencontrer veut dire changer, être prêt à se remettre en chemin avec des yeux nouveaux. Voir et rencontrer pousse enfin à prier parce que la vue et la rencontre engendrent la miséricorde, même dans un monde qui semble dépourvu de piété et, en un jour comme celui-ci, abandonné à la colère insensée, à la lâcheté et à la paresse distraite des si nous suivons Jésus par le cœur, à travers aussi le mystérieux chemin de la Croix, le courage et la confiance peuvent alors renaître et, après avoir vu et nous être ouverts à la rencontre, nous ferons l’expérience de la grâce de prier, non plus seuls, mais station Jésus est condamné à mortDe l’Évangile selon Luc Lc23, 22-25 Pour la troisième fois, il leur dit Quel mal a donc fait cet homme ? Je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. » Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient. Alors Pilate décida de satisfaire leur requête. Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon te vois, Jésus, devant le gouverneur, qui par trois fois tente de s’opposer à la volonté du peuple et à la fin, choisit de ne pas choisir, devant la foule qui, interrogée par trois fois, décide toujours contre toi. La foule, c’est-à-dire tout le monde, c’est-à-dire personne. Caché dans la masse, l’homme perd sa personnalité, il est la voix de milliers d’autres voix. Avant de te renier, il se renie lui-même, éparpillant sa propre responsabilité dans celle, fluctuante, de la multitude sans visage. Pourtant il est responsable. Égaré par des meneurs, par le mal qui se propage avec une voix sournoise et assourdissante, c’est l’homme qui te nous sommes horrifiés devant une telle injustice, et nous voudrions nous en démarquer. Mais, en faisant ainsi nous oublions toutes les fois où nous, les premiers, avons choisi de sauver Barabbas au lieu de toi. Quand notre oreille a été sourde à l’appel du Bien, quand nous avons préféré ne pas voir l’injustice devant cette place bondée, il aurait été suffisant qu’un seul cœur doute, qu’une seule voix s’élève contre les mille voix du mal. Chaque fois que la vie nous placera devant un choix, rappelons-nous cette place et cette erreur. Permettons à nos cœurs de douter et imposons à notre voix de s’ te prie, Seigneur, veille sur nos choix,éclaire-les de ta lumière,cultive en nous la capacité à nous interroger seul le Mal ne doute arbres qui enfoncent leurs racines dans la terre,s’ils sont arrosés par le Mal, se dessèchent,mais tu as placé nos racines dans le Cielet les feuillages sur la terre pour te reconnaître et te noster…Deuxième station Jésus est chargé de la croixDe l’Évangile selon Marc Mc8, 34-35 Appelant la foule avec ses disciples, [Jésus] leur dit Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera ».Je te vois, Jésus, couronné d’épines, tandis que tu accueilles ta croix. Tu l’accueilles, comme tu as toujours accueilli tout et tous. Ils te chargent du bois, pesant, rugueux, mais tu ne te rebelles pas, tu ne rejettes pas cet instrument de torture injuste et ignoble. Tu le prends sur toi et tu commences à marcher en le portant sur tes épaules. Combien de foisne me suis-je pas rebellé et mis en colère contre les tâches que j’ai reçues, que j’ai perçu comme pesantes ou injustes. Tu ne fais pas ainsi. Tu as seulement quelques années de plus que moi, aujourd’hui on dirait que tu es encore jeune, mais tu es docile, et tu prends au sérieux ce que la vie t’offre, chaque occasion qui se présente à toi, comme si tu voulais aller au fond des choses et découvrir qu’il y a toujours quelque chose de plus que ce qui apparaît, un sens caché et surprenant. Grâce à toi, je comprends que c’est une croix de salut et de libération, croix de soutien face à l’obstacle, joug léger, fardeau qui ne surcharge scandale de la mort du Fils de Dieu, mort de pécheur, mort de malfaiteur, naît la grâce de redécouvrir dans la douleur la résurrection, dans la souffrance ta gloire, dans l’angoisse ton salut. La croix elle-même, symbole pour l’homme d’humiliation et de douleur, se révèle maintenant, par la grâce de ton sacrifice, comme une promesse de chaque mort resurgira la vie et dans toute obscurité resplendira la lumière. Et nous pouvons nous exclamer Salut ô croix, unique espérance ! ».Je te prie, Seigneur, fais qu’à la lumière de la Croix, symbole de notre foi,nous puissions accepter nos souffrances et, illuminés par ton amour,embrasser nos croix rendues glorieuses par ta mort et ta la grâce de regarder nos histoireset de redécouvrir en elles ton amour pour noster…Troisième station Jésus tombe pour la première foisDu livre du prophète Isaïe Is 53, 4 En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, te vois, Jésus, souffrant tandis que tu parcours le chemin vers le Calvaire, chargé de notre péché. Et je te vois tomber, les mains et les genoux à terre, douloureux. Avec quelle humilité es-tu tombé ! Quelle humiliation subis-tu en ce moment ! Ta nature de vrai homme se voit clairement en ce fragment de ta vie. La croix que tu portes est lourde ; tu aurais besoin d’aide, mais quand tu tombes à terre, personne ne te secourt, bien plus, les hommes se moquent de toi, ils rient devant l’image d’un Dieu qui tombe. Peut-être sont-ils déçus, peut-être se sont-ils fait une fausse idée de toi. Parfois nous pensons qu’avoir foi en toi signifie ne jamais tomber dans la vie. Avec toi, je tombe, moi aussi, et avec moi, mes idées, celles que j’avais sur toi comme elles étaient fragiles !Je te vois, Jésus, qui serre les dents et, complètement abandonné à l’amour du Père, tu te relèves et tu reprends ton chemin. Avec ces premiers pas vers la croix, si titubant, Jésus, tu me rappelles un enfant qui fait ses premiers pas vers la vie et perd l’équilibre et tombe et pleure, mais continue ensuite. Il se confie aux mains de ses parents et ne s’arrête pas ; il a peur mais il avance, parce qu’à la peur s’ajoute la ton courage, tu nous enseignes que les échecs et les chutes ne doivent jamais arrêter notre chemin et que nous avons toujours un choix nous rendre ou nous relever avec te prie, Seigneur, réveille en nous, les jeunes,le courage de nous relever après chaque chutecomme tu l’as fait sur le chemin du te prie, fais que nous sachions toujours apprécierle don très grand et précieux de la vieet que les échecs et les chutesne soient jamais un motif pour la rejeter,conscients que si nous nous confions à toinous pouvons nous releveret trouver la force d’avancer, noster…Quatrième station Jésus rencontre sa mèreDe l’Évangile selon LucLc 2, 34-35 Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre ».Je te vois, Jésus, quand tu rencontres ta mère. Marie est là, elle marche dans la rue pleine de monde, il y a beaucoup de personnes à côté d’elle. L’unique chose qui la distingue des autres est le fait qu’elle est là pour accompagner son fils. Une situation qui se vérifie quotidiennement les mamans accompagnent leurs enfants à l’école, ou chez le médecin, ou les amènent avec elles au travail. Mais Marie se distingue des autres mamans elle accompagne son fils qui va mourir. Voir son propre fils mourir est le pire destin que l’on puisse souhaiter à une personne, le plus contre nature ; encore plus atroce si le fils, innocent, va mourir par les mains de la justice. Quelle scène contre nature et injuste devant mes yeux ! Ma mère m’a éduqué au sens de la justice et à avoir confiance en la vie, mais ce que mes yeux voient aujourd’hui n’a rien de cela, est privé de sens et plein de te vois, Marie, tandis que tu regardes ton pauvre enfant il a les marques de la flagellation sur le dos et il est contraint de porter le poids de la croix, probablement il tombera bientôt sous elle en raison de la fatigue. Pourtant tu savais que, tôt ou tard, cela arriverait, cela t’avait été prophétisé, mais à présent ce qui est arrivé est tout différent ; et c’est toujours ainsi, nous sommes toujours démunis devant la vie, devant sa cruauté. Marie, à présent tu es triste, comme le serait n’importe quelle femme à ta place, mais tu n’es pas désespérée. Tes yeux ne sont pas éteints, ils ne regardent pas dans le vide, tu ne marches pas la tête basse. Tu es resplendissante, même dans ta tristesse, parce que tu as l’espérance, tu sais que le voyage de ton fils ne sera pas un aller simple et tu sais, tu le sens comme seules les mamans le sentent, que tu le reverras te prie, Seigneur aide-nousà tenir toujours présent l’exemple de Marie,qui a accepté la mort de son filscomme un grand mystère de à agir avec le regard tourné vers le bien des autreset à mourir dans l’espérance de la résurrectionet avec la conscience de n’être jamais seuls,ni abandonnés de Dieu, ni de Marie,mère bonne qui a toujours à cœur ses noster…Cinquième station Simon de Cyrène aide Jésus à porter la croixDe l’Évangile selon Luc Lc 23, 26 Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière te vois, Jésus, écrasé sous le poids de la croix. Je vois que tu n’y arrives pas tout seul ; en ce moment même de l’effort le plus grand, tu es resté seul, ceux qui se disaient tes amis ne sont pas là Judas t’a trahi, Pierre t’a renié, les autres t’ont abandonné. Mais voici une rencontre imprévue, quelqu’un, un homme quelconque, qui peut-être avait entendu parler de toi et pourtant ne t’avait pas suivi, et au contraire à présent est là, à tes côtés, épaule contre épaule, à partager ton joug. Il s’appelle Simon et c’est un étranger qui vient de loin, de Cyrène. Pour lui aujourd’hui un imprévu, qui se révèle une sont infinies les rencontres et les heurts que nous vivons chaque jour, surtout nous les jeunes qui entrons continuellement en contact avec des réalités nouvelles, des personnes nouvelles. Et c’est dans la rencontre inattendue, dans l’incident, dans la surprise qui désoriente qu’est cachée l’opportunité d’aimer, de découvrir le meilleur dans le prochain, même quand il nous semble nous nous sentons comme toi, Jésus, abandonnés de ceux que nous croyions être nos amis, sous un poids qui nous écrase. Mais nous ne devons pas oublier qu’il y a un Simon de Cyrène prêt à prendre notre croix. Nous ne devons pas oublier que nous ne sommes pas seuls, et de cette conscience nous pouvons tirer la force de nous charger de la croix de celui qui est à nos te vois, Jésus maintenant il semble que tu éprouves un peu de soulagement, tu réussis un instant à respirer à présent que tu n’es plus seul. Et je vois Simon qui sait s’il a fait l’expérience que ton joug est léger, qui sait s’il se rend compte de ce que signifie cet imprévu dans sa je te prie afin que chacun de nouspuisse trouver le courage d’être comme le Cyrénéen,qui prend la croix et suit tes chacun de nous soit assez humble et fortpour se charger de la croix de ceux que nous que, quand nous nous sentons seuls,nous puissions reconnaître sur notre route un Simon de Cyrènequi s’arrête et se charge de notre de savoir chercher le meilleur dans chaque personne,d’être ouverts à chaque rencontre même dans la te prie afin que chacun de nouspuisse à l’improviste se découvrir à tes noster…Sixième station Véronique essuie le visage de JésusDu livre du prophète Isaïe Is 53, 2-3 Il était sans apparence ni beauté qui attire nos regards, son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons méprisé, compté pour te vois, Jésus, misérable, presque méconnaissable, traité comme le dernier des hommes. Tu marches péniblement vers ta mort le visage ensanglanté et défiguré, et cependant, comme toujours, doux et humble, tourné vers le ciel. Une femme se fraye un chemin à travers la foule pour voir de près ton visage qui, peut-être, avait tant de fois parlé à son âme, et qu’elle avait aimé. Elle le voit souffrant et elle veut le soulager. Ils ne la laissent pas passer, ils sont trop nombreux, et armés. Mais tout cela n’a pas d’importance pour elle ; elle est déterminée à te rejoindre et elle parvient, un moment, à te toucher, à te caresser avec son voile. Sa force est la force de la tendresse. Vos regards se croisent un instant, le visage dans le visage de l’ femme, Véronique, dont nous ne savons rien, dont nous ne connaissons pas l’histoire, gagne le paradis par un simple geste de charité. Elle s’approche de toi, elle observe ton visage torturé et elle l’aime plus encore qu’avant. Véronique ne s’arrête pas aux apparences qui sont si importantes aujourd’hui dans notre société d’images. Mais elle aime inconditionnellement un visage laid, pas soigné, pas maquillé et imparfait. Ce visage, ton visage, Jésus, montre dans son imperfection même la perfection de ton amour pour te prie, Jésus, donne-moi la forcede m’approcher des autres personnes, de toute personne,jeune ou âgée, pauvre ou riche, qui m’est chère ou qui m’est inconnue,et de voir en ces visages ton à ne pas tarderà secourir le prochain chez qui tu demeures,comme Véronique a accouru vers toi sur le chemin du noster…Septième station Jésus tombe pour la deuxième foisDu livre du prophète IsaïeIs 53, Arrêté puis jugé, il a été supprimé. Qui donc s’est inquiété de son sort ? Il a été retranché de la terre des vivants, frappé à mort pour les révoltes de son peuple. … Broyé par la souffrance, il a plu au te vois, Jésus, tomber de nouveau devant mes yeux. En tombant encore tu me montres que tu es un homme, un homme véritable. Et je vois que tu te relèves de nouveau, plus décidé qu’avant. Tu ne te relèves pas avec orgueil ; il n’y a pas d’orgueil dans ton regard, il y a de l’amour. Et en poursuivant ta marche, en te relevant après chaque chute, tu annonces ta résurrection, tu montres que tu es prêt à charger une fois encore et pour toujours, sur tes épaules sanglantes le poids du péché de l’ tombant encore tu nous as donné un message clair d’humilité ; tu es tombé à terre, sur cet humus dont nous, les humains, sommes nés. Nous sommes terre, nous sommes boue, nous ne sommes rien comparés à toi. Mais tu as voulu devenir comme nous, et maintenant tu te montres proche de nous, avec nos propres peines, nos propres faiblesses, la même sueur à notre front. Maintenant toi aussi, en ce vendredi, comme il nous arrive à nous aussi, tu es prostré de douleur. Mais tu as la force de continuer, tu n’as pas peur des difficultés que tu peux rencontrer, et tu sais qu’à la fin des peines il y a le paradis ; tu te relèves, justement, pour t’y rendre, pour nous ouvrir les portes de ton Royaume. Tu es un Roi étrange, un roi dans la suis pris de vertige nous ne sommes pas dignes de comparer nos peines et nos chutes aux tiennes. Les tiennes sont un sacrifice, le sacrifice le plus grand que mes yeux et que toute l’histoire ne pourront jamais te prie, Seigneur, fais que nous soyons prêts à nous relever après être tombés,que nous puissions apprendre quelque chose de nos que, lorsqu’il nous arrive de nous tromper et de tomber,si nous sommes avec toi et que nous serrons ta main,nous pouvons apprendre et nous que nous, les jeunes, puissions porter à tous ton message d’humilitéet que les générations à venir ouvrent les yeux sur toiet sachent comprendre ton à aider celui qui souffre et tombe à côté de nous,à essuyer sa sueur et à tendre la main pour le remettre noster…Huitième station Jésus rencontre les femmes de JérusalemDe l’Évangile selon Luc Lc 23, 27-31 Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se tourna et leur dit Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi. Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l’on dira “Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !” Alors on dira aux montagnes “Tombez sur nous”, et aux collines “Cachez nous”. Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »Je te vois et je t’écoute, Jésus, alors que tu parles aux femmes que tu rencontres sur ta route vers la mort. Durant toutes tes journées tu es passé en rencontrant beaucoup de personnes, tu es allé à la rencontre et tu as parlé avec tous. Maintenant tu parles avec les femmes de Jérusalem qui te voient et qui pleurent. Je suis moi aussi l’une de ces femmes. Mais toi, Jésus, dans ton avertissement, tu utilises des mots qui me touchent, ce sont des paroles concrètes et directes. À première vue elles peuvent sembler dures et sévères, parce qu’elles sont franches. Aujourd’hui nous sommes en effet habitués à un monde de paroles tortueuses. Une froide hypocrisie voile et filtre ce que nous voulons réellement dire ; on évite de plus en plus les mises en garde, on préfère laisser l’autre à son destin, ne prenant pas la peine de le solliciter pour son que toi, Jésus, tu parles aux femmes comme un père, même en les réprimandant ; tes paroles sont des paroles de vérité, elles sont immédiates avec pour seul but la correction, non pas le jugement. C’est un langage différent du nôtre, tu parles toujours avec humilité et tu parviens droit au cette rencontre, la dernière avant la croix, une fois encore ton amour apparaît sans mesure envers les derniers et les exclus. En effet, les femmes à cette époque n’étaient pas considérées comme dignes d’être sollicitées, alors que toi, dans ta gentillesse, tu es vraiment te prie, Seigneur, fais que moi,avec les femmes et les hommes de ce monde,nous puissions devenir toujours plus charitablesvis-à-vis de ceux qui sont dans le besoin, comme toi tu as la force d’aller à contre-courantet d’entrer en contact authentique avec les autres,en jetant des ponts et en évitant de nous enfermer dans l’égoïsmequi nous conduit à la solitude du noster…Neuvième station Jésus tombe pour la troisième foisDu livre du prophète Isaïe Is 53, 5-6 C’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui par ses blessures nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous te vois, Jésus, alors que tu tombes pour la troisième fois. Deux fois déjà tu es tombé et deux fois tu t’es relevé. Il n’y a plus de limites à ta fatigue et à ta douleur, tu sembles désormais définitivement vaincu dans cette troisième et dernière chute. Combien de fois, dans la vie de tous les jours, il nous arrive de tomber ! Nous tombons si souvent que nous ne savons plus combien de fois, mais nous espérons toujours que chaque chute sera la dernière, car il faut le courage de l’espérance pour faire face à la souffrance. Quand quelqu’un tombe si souvent, à la fin les forces disparaissent et l’espérance s’évanouit m’imagine près de toi, Jésus, sur le parcours qui te conduit à la mort. Il est difficile de penser que tu es le Fils de Dieu en personne. Quelqu’un a déjà essayé de t’aider mais tu es maintenant épuisé, tu es arrêté, paralysé et il semble que tu ne parviendras plus à continuer. Mais voilà que, soudain, je vois que tu te relèves, tu redresses les jambes et le dos, autant qu’il est possible avec une croix sur les épaules, et tu recommences à marcher. Oui, tu marches vers la mort, mais tu veux le faire jusqu’au bout. C’est peut-être ça l’amour. Ce que je comprends c’est que le nombre de nos chutes n’a pas d’importance. Il y aura toujours la dernière, peut-être la pire, l’épreuve la plus terrible dans laquelle nous sommes appelés à trouver la force pour arriver au bout du chemin. Pour Jésus, la fin est la crucifixion, l’absurdité de la mort, mais qui révèle un sens plus profond, un but plus haut, celui de nous sauver te prie, Seigneur, donne-nous chaque jourle courage pour continuer sur notre que nous accueillions jusqu’au boutl’espérance et l’amour que tu nous as tous puissent faire face aux défis de la vieavec la force et la foi avec lesquelles tu as vécules derniers moments de ton cheminvers la mort sur la noster…Dixième station Jésus est dépouillé de ses vêtementsDe l’Évangile selon Jean Jn 19, 23 Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une seule pièce de haut en te vois, Jésus, nu, comme je ne t’ai jamais vu. Ils t’ont privé de tes vêtements, Jésus, et ils se les ont tirés au sort. Aux yeux de ces hommes, tu as perdu le seul lambeau de dignité qui t’était resté, le seul objet que tu avais en ta possession sur ton chemin de souffrance. À l’aube des temps, ton Père avait cousu des vêtements pour les hommes, pour les revêtir de dignité ; maintenant ce sont des hommes qui te les arrachent. Je te vois, Jésus, et je vois un jeune migrant, le corps détruit qui arrive sur une terre trop souvent cruelle, prête à lui prendre son vêtement, son seul bien, et à le vendre ; prête à le laisser comme ça avec sa seule croix, comme la tienne, avec seulement sa peau martyrisée, comme la tienne, avec seulement ses yeux remplis de souffrance, comme les il y a une chose que les hommes oublient souvent à propos de la dignité elle se trouve sous ta peau, elle fait partie de toi et sera toujours avec toi, et encore plus en cet instant, dans cette nudité avec laquelle nous naissons est la même avec laquelle la terre nous accueille au soir de la vie. D’une mère à l’autre. Et là, maintenant, sur cette colline, se trouve aussi ta mère qui te voit nu de te vois et je comprends la grandeur et la splendeur de ta dignité, de la dignité de tout homme que personne ne pourra jamais te prie, Seigneur, fais que tous, nous puissions reconnaîtrela dignité propre de notre nature,même quand nous nous retrouvons nus et seuls devant les que nous puissions toujours voir la dignité des autres,l’estimer, et veiller sur te prions de nous accorder le courage nécessairepour nous comprendre nous-mêmes au-delà de notre apparence ;et d’accepter la nudité qui nous appartient,et qui nous rappelle notre pauvreté,que tu as aimée jusqu’à donner ta vie pour noster…Onzième station Jésus est cloué sur la croixDe l’Évangile selon Luc Lc 23, 33-34 Lorsqu’ils furent arrivés au lieu-dit Le Crâne ou Calvaire, là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait Père, pardonne-leur ils ne savent pas ce qu’ils font ».Je te vois, Jésus, dépouillé de tout. Ils ont voulu te punir, toi innocent, en te clouant sur le bois de la croix. Qu’est-ce que j’aurais fait à leur place, aurais-je eu le courage de reconnaître ta vérité, et la mienne ? Tu as eu la force de supporter le poids d’une croix, de ne pas être cru, d’être condamné pour tes paroles dérangeantes. Aujourd’hui, nous ne parvenons pas à digérer une critique, comme si chaque parole était prononcée pour nous ne t’es pas non plus arrêté devant la mort, tu as profondément cru en ta mission et tu as fait confiance à ton Père. Aujourd’hui, dans le monde d’internet, nous sommes tellement conditionnés par tout ce qui circule sur les réseaux que, parfois, je doute même de mes paroles. Mais, tes paroles sont différentes, elles sont fortes dans ta faiblesse. Tu nous as pardonné, tu n’as pas gardé de rancune, tu as enseigné à tendre l’autre joue et tu es allé jusqu’au sacrifice total de ta regarde autour de moi et je vois des yeux fixés sur l’écran du téléphone, occupés sur les réseaux sociaux à épingler toutes les erreurs des autres sans possibilité de pardon. Des hommes qui, sous le coup de la colère, crient se détester pour les motifs les plus regarde tes blessures et je suis conscient, maintenant, que je n’aurais pas eu ta force. Mais je suis assise ici à tes pieds, et je me dépouille moi aussi de toute hésitation, je me lève de terre pour pouvoir être plus proche de toi, ne serait-ce que de quelques te prie, Seigneur, fais que devant le bien,je puisse avoir la promptitude pour le reconnaître ;Fais que devant une injustice, je puisse avoirle courage de prendre en main ma vie et d’agir différemment ;fais que je puisse me libérer de toutes les peursqui, comme des clous, me paralysent et me tiennent éloignéede la vie que tu as espérée et préparée pour noster…Douzième station Jésus meurt sur la croixDe l’Évangile selon Luc Lc 23, 44-47 C’était déjà environ la sixième heure c’est-à-dire midi ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure, car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu. Alors Jésus poussa un grand cri Père, entre tes mains je remets mon esprit ». Et après avoir dit cela, il expira. À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu "Celui-ci était réellement un homme juste ».Je te vois, Jésus, et cette fois je ne voudrais pas te voir. Tu vas mourir. Tu étais beau à regarder quand tu parlais aux foules, mais maintenant tout est fini. Et, je ne veux pas voir la fin ; tant de fois j’ai tourné le regard de l’autre côté, je me suis presque habitué à fuir la souffrance et la mort, je me suis cri sur la croix est fort, déchirant nous n’étions pas préparés à tant de souffrance, nous ne le sommes pas, nous ne le serons jamais. Nous fuyons d’instinct, en proie à la panique, face à la mort et à la souffrance, nous les refusons, nous préférons regarder ailleurs ou fermer les yeux. Au contraire, toi, tu restes là sur la croix, tu nous attends les bras ouverts, en nous ouvrant les un grand mystère, Jésus tu nous aimes en mourant, en étant abandonné, en donnant ton esprit, en accomplissant la volonté du Père, en te retirant. Tu restes sur la croix tout simplement. Tu n’essaies pas d’expliquer le mystère de la mort ; dans l’accomplissement de toutes choses, tu fais davantage tu l’as traversé avec tout ton corps et tout ton esprit. Un grand mystère, qui continue à nous interroger et à nous inquiéter ; il nous défie, il nous invite à ouvrir les yeux, à savoir voir ton amour même dans la mort, ou mieux à partir vraiment de la mort. C’est là que tu nous as aimés dans notre condition la plus vraie, incontournable et inévitable. C’est là que nous saisissons, bien que ce soit encore de manière imparfaite, ta présence vivante et authentique. De cela, toujours, nous aurons soif de ta proximité, que tu sois Dieu avec te prie, Seigneur, ouvre mes yeux,que je te voie même dans les souffrances,dans la mort, dans la fin qui n’est pas la vraie mon indifférence avec ta croix, secoue ma toujours avec ton mystère bouleversant,qui dépasse la mort et donne la noster…Treizième station Jésus est descendu de la croixDe l’Évangile selon Jean Jn 19, 38-40 Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les te vois, Jésus, encore, là, sur la croix. Un homme en chair et en os, avec ses fragilités, avec ses peurs. Comme tu as souffert ! C’est une scène insoutenable, peut-être justement parce qu’elle est empreinte d’humanité c’est cela le mot-clef, la marque de ton chemin, jalonné de souffrance et de fatigue. Précisément cette humanité que nous oublions souvent de reconnaître en toi et de chercher en nous-mêmes et dans les autres, trop absorbés par une vie qui appuie sur l’accélérateur, aveugles et sourds face aux difficultés et aux souffrances des te vois, Jésus maintenant tu n’es plus là, sur la croix ; tu es retourné là d’où tu es venu, étendu sur le sein de la terre, sur le sein de ta mère. Maintenant, la souffrance est passée, elle a disparu. C’est l’heure de la compassion. Dans ton corps sans vie retentit la force avec laquelle tu as affronté la souffrance ; le sens que tu as réussi à lui donner se reflète dans les yeux de celui qui est encore là et qui est resté à tes côtés et qui toujours le restera dans l’amour, donné et reçu. S’ouvre pour toi, pour nous, une nouvelle vie, celle-là céleste, sous le signe de ce qui résiste et n’est pas brisé par la mort l’amour. Tu es là, avec nous, à chaque instant, à chaque pas, à chaque hésitation, à chaque obscurité. Alors que l’ombre du sépulcre s’étend sur ton corps gisant entre les bras de ta mère, je te vois et j’ai peur mais je ne désespère pas, j’ai confiance que la lumière, ta lumière, resplendira de te prie, Seigneur,fais que, en nous, soit toujours vive l’espérance,la foi en ton amour nous puissions maintenir toujours vivant et ouvertle regard vers le salut éternel,et que nous réussissions à trouver repos et paix sur notre noster…Quatorzième station Jésus est déposé dans le sépulcreDe l’Évangile selon Jean Jn19, 41-42 À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne. À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent ne te vois plus, Jésus, maintenant il fait nuit. De longues ombres tombent des collines, et les lanternes du Sabbat foisonnent à Jérusalem, hors des maisons et dans les chambres. Elles frappent aux portes du ciel, fermé et impénétrable pour qui est une telle solitude ? Qui peut dormir dans une telle nuit ? La ville résonne des pleurs des enfants, des chants de leurs mères, des patrouilles des soldats ce jour meurt, et seul tu t’es endormi. Tu dors ? Et sur quel lit ? Quelle couverture te cache au monde ?De loin, Joseph d’Arimathie a suivi tes pas, et maintenant sur la pointe des pieds, il t’accompagne dans ton sommeil, il te soustrait aux regards des indignés et des méchants. Un linceul enveloppe ton corps froid, éponge le sang et la sueur et les larmes. De la croix tu tombes, mais avec légèreté, Joseph te hisse sur ses épaules, mais tu es léger tu ne portes pas le poids de la mort, ni de la haine, ni de la rancœur. Tu dors comme lorsque tu étais enveloppé dans la paille tiède et qu’un autre Joseph te tenait dans ses bras. Comme à l’époque il n’y avait pas de place pour toi, maintenant tu n’as rien où poser la tête mais sur le Calvaire, sur la dure tête du monde, là-bas s’élève un jardin où personne encore n’a été es-tu allé Jésus ? Où es-tu descendu, si ce n’est dans les profondeurs ? Où, si ce n’est dans cet endroit encore vierge, dans la prison la plus étroite ? Tu es pris dans nos propres pièges, tu es emprisonné dans notre propre tristesse comme nous tu as cheminé sur la terre, et maintenant sous la terre, comme nous, tu prends voudrais courir loin, mais tu es au-dedans de moi ; je n’ai pas à sortir à ta recherche, parce que tu frappes à ma te prie, Seigneur, toi qui ne t’es pas manifesté dans la gloiremais dans le silence d’une nuit qui ne regardes pas la surface, mais qui vois dans le secretet qui entres dans les profondeurs,des profondeurs écoute notre voix fais que, fatigués, nous puissions nous reposer en toi,reconnaître en toi notre nature,voir dans l’amour de ton visage endorminotre beauté noster… 296 669 475 banque de photos, images 360° panoramiques, vecteurs et vidéosEntrepriseSélectionsPanierBonjour!Créer un compteSélectionsNous contacterSélectionsPartagez des images Alamy avec votre équipe et vos clientsCréer une sélection ›EntrepriseTrouvez le contenu adapté pour votre marché. Découvrez comment vous pouvez collaborer avec EntrepriseÉducationJeuxMuséesLivres spécialisésVoyagesTélévision et cinémaRéservez une démonstrationRechercher des imagesRechercher des banques d’images, vecteurs et vidéosFiltres14 stations chemin de croix Photos Stock & Des Images0 I. Jésus est condamné à mort Une vingtaine de mètres au-delà de l’arc de l’Ecce homo, à droite de la rue qui conduit à la porte des Lions, une rampe donne accès au collège el-Omarîyé, dont la cour sert de point de départ au chemin de croix. C’est au XVIe siècle que le site commémorant la condamnation de Jésus fut déplacé des environs de l’ancienne chapelle de la Flagellation au palais du gouverneur le turc capigi-bashi, situé de l’autre côté de la rue. Il était, somme toute, logique que les pèlerins occidentaux finissent par associer le tribunal du gouverneur de la ville au lieu où Pilate avait condamné Jésus. C’est aussi le lieu de la forteresse hérodienne de l’Antonia. La plus grande partie des bâtiments remonte au XIVe siècle Madrasa al-Jawiliyya ou à la première moitié du XIXe siècle. Ils ont longtemps servi de caserne avant d’être transformés en école par les Anglais 1927. Une construction enserrée dans l’aile méridionale était identifiée avec la chapelle médiévale du Repos ou “chapelle du Couronnement d’épines”. De cet édifice, gravement endommagé en juillet 1927 par un tremblement de terre, il ne subsiste qu’un pan de mur et des fragments d’arcades. Le pèlerin aura de la terrasse du collège une belle vue sur le Haram esh-Shérîf. Situé en face du collège arabe, le couvent de la Flagellation est le siège d’une faculté biblique et théologique, le Studium Biblicum Franciscanum, auquel on doit d’importantes découvertes qui intéressent les origines de l’Eglise et les Lieux Saints. Au rez-de-chaussée du couvent, le Studium possède un musée d’archéologie et aussi la section multimédia du Terra Sancta Museum – Via Dolorosa du nouveau Edifiée au XIIe siècle, la chapelle de la Flagellation appelée en arabe Habs al-Masih ou “Prison du Christ” a connu bien des avatars, puisque les relations des pèlerins la décrivent comme un dépotoir, une écurie et une boutique de tisserand. L’endroit n’était plus qu’un monceau de ruines quand Ibrâhîm Pacha, vainqueur des Turcs, le céda aux franciscains en 1838. Hâtivement reconstruite dès l’année suivante grâce à la générosité de Maximilien de Bavière, la chapelle a été entièrement restaurée en 1927-1929 par A. Barluzzi. Les trois magnifiques vitraux du choeur, exécutés par L. Picchiarini d’après les cartons de D. Cambellotti, représentent la flagellation, le lavement des mains et le triomphe de Barabbas Mt 27,24-26. II. Jésus est chargé de sa croix La deuxième chapelle de l’enceinte des franciscains réunit les souvenirs de la condamnation et de l’imposition de la croix. Elle fut édifiée en 1903-1904 par un architecte franciscain, le frère Wendelin de Menden sur des restes précédents. Contre son mur extérieur est apposé le chiffre de la deuxième station, localisée avant 1914 devant une porte murée de la caserne, soit quelque 50 m à l’est. La chapelle possède des statues en bois et en papier mâché; l’une d’elles représente S. Jean qui essaie de cacher à Marie la vue de Jésus portant sa croix. Le pavement de la chapelle se compose de grandes dalles dont certaines offrent des stries et des jeux taillés dans la pierre, à l’instar de maints pavements romains. Il continue au nord de l’édifice jusque dans le musée et le couvent voisin des Soeurs de Sion. Ce dallage, généralement considéré comme le Lithostrôtos de l’évangile Jn 19,13 remonte selon toute vraisemblance à l’Aelia Capitolina de l’empereur Hadrien. Le site de l’arc romain qui enjambe la Voie Douloureuse est un des plus célèbres de Jérusalem. De ses trois arcades sont assez bien conservées celle du centre, dont la plus grande partie domine la Voie douloureuse, et celle du nord, visible avec le reste de l’arcade centrale dans la basilique de l’Ecce homo. Les restes de l’arcade sud ont été incorporés dans une construction privée. L’aménagement moderne d’une loggia à deux fenêtres à l’étage superieure a porté les guides et les pèlerins à y voir le lieu d’où Pilate avait présenté Jésus au peuple et à donner à l’arc le nom d’Ecce homo, “voici l’homme” en latin, nom qu’il a conservé jusqu’à nos jours Jn 19,5. La propriété des Soeurs de Sion s’étend à droite de la voie douloureuse,depuis le couvent de la Flagellation jusqu’au Prétoire grec orthodoxe. Construit en 1857-1868 par le P. Marie-Alphonse Ratisbonne le couvent renferme une basilique, le dallage dit Lithostrôtos et la grande citerne souterraine que les archéologues identifient avec le Struthion dont parle Flavius Josèphe dans son récit du siège de Jérusalem La Guerre des Juifs, V, 457. Les Grecs orthodoxes possèdent une partie de la contrescarpe de l’Antonia, un tronçon de l’ancien pavé de la rue, des grottes aménagées en écuries et une autre qu’ils présentent comme la prison du Christ. L’ancienne tradition grecque regardait de préférence le côté nord de la rue comme la demeure des grands prêtres Anne et Caïphe Jn 18,12. Un peu plus loin, dans une ruelle, se trouve la Maison d’Erode Antipas Lc 23,6-12 avec une putative Prison de St. Pierre. III. Jésus tombe pour la première fois Passé le prétoire grec, la Voie douloureuse descend vers la vallée du Tyropoeon. Au carrefour de la Vallée, la Voie douloureuse tourne à gauche pour suivre pendant une quarantaine de mètres la rue qui descend de la porte de Damas. Depuis Ricoldus de Monte-Crucis 1294, les pèlerins associent la jonction des deux rues soit à une chute de Jésus soit à la réquisition du Cyrénéen. L’endroit ne rappelle plus aujourd’hui que l’épisode légendaire de la première chute. A l’emplacement de l’entrée de l’ancien bain turc Hammam as-Sultan, à gauche, une chapelle construite dans la seconde moitié du XIXe siècle a été restaurée en 1947-1948 grâce à la générosité de soldats polonais. Elle est précédée d’une grille à laquelle servent de piliers les deux fragments d’une colonne qui, enfoncée partiellement dans le sol, marquait le lieu de la station. IV. Jésus rencontre Marie, sa mère Toute proche de la chapelle une porte, que surmonte un bas-relief du sculpteur T. Zielinski, donne accès à la propriété des Arméniens catholiques, à qui appartiennent la troisième et la quatrième station. La construction de leur église, au fond de la cour d’entrée, dégagea à la fin du XIXe siècle les ruines d’un édifice qui daterait du XIIIe siècle. A l’emplacement de l’abside méridionale, les fouilleurs mirent au jour une mosaïque assez fine qui offrait comme seule décoration deux sandales noires. Du fait que l’emplacement de cette chapelle s’accorde bien avec celui du sanctuaire du Spasme, dont parlent les pèlerins anciens Sancta Maria de Pasmason, certains ont imaginé tout naturellement que les sandales de la mosaïque marquaient le lieu où la Vierge avait assisté au portement de la croix. La chapelle sert aujourd’hui de crypte à l’église des Arméniens catholiques. Il n’y a pas longtemps, la quatrième station se commémorait quelques mètres plus loin sur la Voie douloureuse même, près du débouché d’une ruelle. V. Simon de Cyrène est requis pour porter la croix de Jésus Avant de tourner à droite pour reprendre la direction est-ouest, le pèlerin verra devant lui, à sa gauche, une demeure construite à cheval sur la rue de la Vallée c’est la prétendue maison du Mauvais Riche Lc 16,14-31, signalée depuis le XIVe siècle. Au tournant de la Via Dolorosa, était localisée depuis le XVe-XVIe siècle la maison de Simon le Pharisien, où une pécheresse avait oint les pieds de Jésus Lc 7,36-50. Vers 1850, l’endroit fut choisi pour commémorer la réquisition du Cyrénéen Mc 15,21, en souvenir duquel les franciscains ont aménagé un petit oratoire. VI. Une femme essuie le visage de Jésus Une succession d’arcs-boutants fait de la troisième partie de la Voie douloureuse un des sites les plus pittoresques de Jérusalem, sur laquelle la tradition situe depuis le XVe siècle la maison de Véronique nom latin qui est une approximation du grec Berenikes. La sixième station est indiquée par un fragment de colonne encastré, à gauche, dans le mur d’une demeure qui fait voûte sur la rue. Acheté à la fin du siècle dernier par les Grecs catholiques, le site comprend une église supérieure et une crypte ou des restes anciens peuvent être mis en relation avec une église byzantine dédiée aux Sts. Cosmas et Damien. La “maison de Véronique” est aujourd’hui celle des petites sœurs de Jésus, une congrégation religieuse qui s’inspire de la vie et des écrits du B. Charles De Foucauld. VII. Jésus tombe pour la deuxième fois La Voie douloureuse continue sa montée et rejoint la rue qui vient de la porte de Damas. A ce carrefour se croisaient le cardo maximus la grand-rue et l’un des decumani les voies transversales de l’Aelia Capitolina d’Hadrien. Depuis la fin du XIIIe siècle, les pèlerins situent en cet endroit la porte où les autorités faisaient crier et afficher le texte des condamnations, et par laquelle passait le chemin du Calvaire c’est la “porte Judiciaire“. L’endroit est aujourd’hui associé à une chute de Jésus conformément à l’avant-propos de Burchard du Mont-Sion 1283. Propriétaires du site depuis 1875, les franciscains y ont érigé en en 1894 deux chapelles superposées, où est conservée une grande colonne de pierre rouge, reste du tétrapyle d’Aelia Capitolina. VIII. Jésus parle aux Filles de Jérusalem Après avoir traversé la rue, la Voie douloureuse monte encore pendant quelque 20 mètres, en longeant à gauche l’hospice prussien de Saint-Jean, orné d’une croix de Malte, et le couvent grec de Saint-Caralambos. Une pierre encastrée dans le mur de cette dernière propriété porte une croix latine et les mots grecs “Jésus-Christ vainc” elle marque l’épisode évangélique des Filles de Jérusalem Lc 23,28. Cet épisode a connu au cours des siècles différentes localisations et c’est au milieu du XIXe siècle seulement que les franciscains en ont déplacé le souvenir au-delà de la “porte Judiciaire”. IX. Jésus tombe pour la troisième fois Le pèlerin retourne sur ses pas jusqu’au carrefour de la septième station et s’engage, à droite, dans la rue Suk Khân ez-Zeit “le marché à huile”. Ce détour est nécessité par les constructions exécutées après la mort de Jésus. Mais, bientôt, un nouveau détour oblige le pèlerin à prendre à sa droite le large escalier et le chemin sinueux qui le mèneront à la neuvième station. Un fût de colonne encastré dans le mur du patriarcat copte commémore ici la troisième chute de Jésus. Le repos que Jésus aurait pris ou la chute qu’il aurait faite à l’approche du Calvaire étaient primitivement localisés sur le parvis même du Saint-Sépulcre, à l’emplacement d’une pierre gravée d’une croix. A gauche s’étend une terrasse d’où émerge la coupole de la chapelle souterraine de Sainte-Hélène, et qui occupe une partie du Martyrium constantinien. C’est aujourd’hui le refuge des moines éthiopiens. De là, un passage étroit mène directement à la place en face de l’église du Saint-Sépulcre. Autrement le pèlerin doit de nouveau rebrousser chemin et reprendre la rue du bazar. X. Jésus est dépouillé de ses vêtements L’église du Saint-Sépulcre abrite les cinq dernières stations du chemin de la croix, puisqu’il renferme le Calvaire et le tombeau de Jésus. Entré dans l’église, le pèlerin se dirige immédiatement vers la droite et gravit un des deux escaliers du Calvaire, dont la plate-forme repose en grande partie sur des substructures; seule la partie orientale de la nef gauche est bâtie sur la roche. La dixième station se fait au début de la nef droite. Le souvenir du dépouillement des vêtements Mt 27,35 n’apparaît à Jérusalem qu’à une époque tardive. XI. Jésus est crucifié Quelques mètres séparent la dixième de la onzième station. Le pèlerin se trouve dans la nef latine restaurée en 1937 par A. Barluzzi. Les mosaïques de la voûte sont l’oeuvre de P. D’Achiardi, qui a conservé une figure médiévale du Christ. L’autel de bronze argenté, don de Ferdinand Ier de Médicis, est attribué au dominicain Domenico Portigiani 1588 exécutée en fait pour orner la pierre de l’Onction. Des panneaux y représentent les scènes de la Passion. A droite, une fenêtre grillée donne dans la chapelle des Francs, dédiée à la Vierge des douleurs et à S. Jean. XII. Jésus meurt sur la croix La tradition situe l’érection de la croix et la mort de Jésus dans la partie orientale de la nef gauche. Un disque d’argent placé sous l’autel grec orthodoxe et ouvert au centre marque 1’endroit ou la croix aurait été plantée. Là se dressait probablement à l’époque constantinienne la croix commémorative en bois que l’empereur Théodose II allait remplacer en 417 par une croix d’or et de pierres précieuses. A droite de l’autel, à travers le verre on voit la fente qu’une vieille tradition rattache au tremblement de terre dont parle Matthieu 27,51. XIII. Le corps de Jésus est descendu de la croix Placé entre les deux stations précédentes, l’autel latin de la treizième station est orné d’un buste en bois du XVIe-XVIIe siècle, représentant la Vierge des Douleurs et offert par le Portugal en 1778. À Jérusalem, la scène de la déposition de la croix était généralement liée à celle de l’embaumement Mt 27,57-60 et était généralement localisée à l’ouest du Calvaire où, depuis la fin du XIIIe siècle, est vénérée la pierre dite de l’Onction, qui recouvre le rocher où le corps de Jésus aurait été déposé. Cette pierre, que les pèlerins anciens disent être noire, verte ou blanche, est aujourd’hui constituée par une pierre rouge polie décorée tout alentour par une inscription grecque “Le noble Joseph, en descendant du bois le corps sans péché, est arrivé avec un linceul propre et d’épices aromatiques et l’a enterré dans un tombeau vide”. XIV. Le corps de Jésus est déposé dans le tombeau Pour se rendre au Sépulcre, le pèlerin redescend du Calvaire, passe près de la pierre de l’Onction et près d’une pierre circulaire surmontée d’une grille de ce dernier endroit, les saintes femmes auraient regardé à distance le Christ en croix Mt 27, 55. Le Sépulcre occupe le centre de la rotonde appelée Anastasis Résurrection. Formé de la chapelle de l’Ange et de la chambre funéraire proprement dite, dans sa forme actuelle, il est une restauration grecque de 1810. La chapelle de l’Ange remplace le vestibule primitif du tombeau. Au centre, un piédestal de marbre contiendrait, selon une tradition, un fragment de la pierre roulante qui servait de fermeture. La chapelle communique par une petite ouverture cintrée avec la chambre funéraire, dont subsistent seulement depuis la destruction de 1009 les parties inférieures. Le reste est caché par un revêtement de marbre. Une dalle de marbre recouvre la tombe. Placée en 1555 par le P. Boniface de Raguse, gardien du elle présente une fente dans toute sa largeur. Le sépulcre vide de Jesus Christ est le témoin véritable de sa glorieuse résurrection Mt 28,6. This is a revised summary of a chapter from the valuable book by A. Storme, “The Way of the Cross”, Jerusalem 1984. Depuis vingt siècles, la mémoire des dernières heures de la vie de Jésus a retenu l’attention de l’Eglise et la piété des fidèles a trouvé dans le chemin de croix un moyen d’exprimer sa dévotion en dehors de la liturgie proprement dite. Le Vendredi Saint, l’Eglise nous fait suivre le Christ pas à pas dans le combat qu’il a accepté de vivre pour nous racheter de nos péchés. Le chemin de croix qui accompagne Jésus vers sa mort est une contemplation active qui veut aider chacun à entrer dans le mystère de l’amour de Dieu, manifesté en son Fils. D’autre part, dans l’intercession pour le monde tel que Jésus l’a vécu en s’offrant sur la croix, une telle démarche ne peut se faire que dans la perspective de sa Résurrection à Pâques. Le chemin de croix apparaît donc comme un pèlerinage en esprit », c’est pourquoi il touche celui qui l’entreprend sous trois aspects, tant physiques que spirituels la marche, la méditation et l’intercession. La marche Pour épouser les sentiments du Christ, il est nécessaire d’avancer pas à pas. Pour entrer dans les profondeurs de l’amour du Père, il faut qu’un chemin se creuse, de station en station. Le déplacement physique invite à un déplacement intérieur. Il s’agit de se laisser façonner par la marche, de suivre le Christ pas à pas, de nous laisser conduire sur le chemin qu’il emprunte, et non de le précéder. Il s’agit d’entrer plus profondément dans notre condition de disciple. La méditation Le pas à pas s’accompagne du mouvement progressif de la méditation qui nous invite à faire mémoire du chemin accompli par Jésus lui-même. L’Evangile est le fondement de cette méditation qui appelle le pèlerin à une découverte progressive de la miséricorde du Père, en même temps qu’il est invité en contemplant Jésus anéanti sous les coups de la Passion, à reconnaître en lui le Christ, Serviteur de l’amour du Père pour notre humanité. L’intercession Tout pèlerinage s’accompagne de prière. Dans le cadre du chemin de croix, la prière voudrait prendre en charge toutes les situations de souffrance, d’épreuve, de détresse, de mort que nous rencontrons autour de nous dans la vie quotidienne ; toutes les vies des hommes de ce monde que le Christ, dans son mystère pascal, a offertes au Père. La pratique du Chemin de croix peut se faire de manière solennelle, communautaire et processionnelle ou de manière privée, au sein d’une église ou même en pleine ville. Quelles sont les stations du Chemin de croix ? Le Chemin de la croix n’est pas un acte de sadomasochisme, il est l’unique qui vainc le péché, le mal et la mort, parce qu’il débouche sur la lumière radieuse de la résurrection du Christ, en ouvrant les horizons de la vie nouvelle et pleine. C’est le Chemin de l’espérance et de l’avenir. Celui qui le parcourt avec générosité et avec foi, donne espérance et avenir à l’humanité. Il sème l’espoir. Les 14 stations du Chemin de croix 1e station Jésus est condamné à mort 2e station Jésus est chargé de sa croix 3e station Jésus tombe sous le bois de la croix 4e station Jésus rencontre sa Mère 5e station Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix 6e station Véronique essuie la face de Jésus 7e station Jésus tombe pour la seconde fois 8e station Jésus console les filles de Jérusalem 9e station Jésus tombe pour la 3e fois 10e station Jésus est dépouillé de ses vêtements 11e station Jésus est attaché à la croix 12e station Jésus meurt sur la croix 13e station Jésus est descendu de la croix et remis à sa mère 14e station Jésus est mis dans le sépulcre 15e station avec Marie, dans l’espérance de la résurrection Traditionnellement les Chemins de croix comptent 14 stations, aujourd’hui, on ajoute parfois une 15ème station, celle du tombeau vide qui relie ainsi, en finale, toutes les stations à la résurrection.

les 14 stations du chemin de croix en image